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Profil d'un membre 
Pseudo Psychologue Web
Prénom Olivier
Sexe Homme
Date de naissance 17 Mai 1984 (39 ans)
Localisation Saint Barthelemy
Date d'inscription Lundi 28 Mars 2016
Dernière connexion Lundi 11 Avril 2016 - 15:26

Son petit mot
Je recherche des personnes passionnées par la psychologie et les sciences humaines, vous pouvez suivre ma passion sur ma page Google + : https://plus.google.com/104519339863126963072

Un sujet attire tout particulièrement mon attention, c'est la relation d'emprise dans le couple.

D'autres termes sont employés dans les médias et dans la littérature spécialisée, il est question par exemple de perversion, de relation perverse, de perversité, de perversion narcissique, etc.

Comment définir la perversion narcissique ? On ne la définit pas médicalement parce que c’est un trouble du comportement qui n’appartient pas à la police des comportements de la médecine.

La perversion narcissique a plus à voir avec la morale et la question du mal. D. Barbier appuie son propos par la « banalisation du mal » de notre société, un concept philosophique que l’on doit à H. Arendt (1963) qui souligne l’existence d’une inhumanité présente en chacun de nous. H. Arendt étudie l’attitude d’Adolf Eichmann, un criminel de guerre nazi, et souligne la banalité de cet homme qui était entièrement soumis à l’autorité, incapable de distinguer le bien du mal. Arendt précise qu’il est nécessaire de continuer à penser afin de pouvoir s’interroger sur soi et sur ses actes. Toutefois, précisons que la banalisation du mal proposée par H. Arendt insiste sur le fait que l’absence de pensée est le résultat d’un choix personnel, la personne démissionne et se refuse à retrouver le chemin de sa pensée critique, se laissant ainsi porter par des valeurs et des normes qui ne sont plus remises en question. Ainsi, le mal existe dès lors que l’on stoppe la pensée et la perversion s’installe là ou il y a de l’impensable et de l’impensé.

Dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) un effort à été fait sous la pression des psychiatres européens pour intégrer la perversion. Même s’il n’est pas encore question d’individu pervers narcissique, le DSM fait état d’une personnalité dissociable.

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