Après le phénoménal succès de Repenti, un premier album sorti en septembre 2006, Renan Luce voulait écrire la page suivante de son aventure. Tandis que le quatrième single extrait son disque, « Monsieur Marcel », tournait sur toutes les radios françaises, il a mis en chantier Le Clan des miros, son deuxième album.
On retrouve évidemment son goût du portrait vécu, ses anecdotes abracadabrantes et ordinaires à la fois, ses coups d’oeil délirants sur le quotidien, ses personnages résolument hors normes, ses confidences voilées de brume. Il avoue que « Aux timides anonymes » ressemble à un autoportrait (encore que…), que « La Fille de la bande » ou « Nantes » n’ont pas l’air d’être des histoires d’aujourd’hui mais pourraient l’être, que les émois de « Rue de l’Oiseau-Lyre » ressemblent aux siens… Ce sentimental pudique dévoile des confidences obliques et des sourires mélancoliques, dans des chansons-films qu’on imagine volontiers en noir et blanc |