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D’après le Petit Robert, se dit d’un style et d’une attitude esthétique caractérisé par l’usage hétéroclite d’éléments démodés ou populaires, considérés comme de mauvais goût par la culture établie et produite par l’économie industrielle. « Le Kitsch a pu être considéré comme une dégénérescence menaçant toute forme d’art » C’est le thème choisi par le Musée de Biot pour sa prochaine exposition qui se déroulera du 22 octobre au 27 mars 2011.
Ce sujet récurent par excellence apparaît dans sa définition pour la première fois vers 1860. On relie les sources du mot « kitsch » au verbe allemand verkitschen, qui signifie « brader » ou « vendre quelque chose à la place de ce qui avait été demandé ». On fait également remonter son origine au verbe allemand kitschen qui signifie « ramasser des déchets dans la rue ». Historiquement parlant, il est intimement lié à l’idée de l’inauthentique, de la surcharge et du mauvais goût. Il apparaît qu’à l’origine il désigne la production artistique et industrielle d’objets bon marché. Le concept est indissociable de l’industrie de consommation de masse. Dans le langage courant le kitsch désigne des objets agrémentés de décorations superflues, qui copient la plupart du temps des œuvres reconnues comme des classiques. Il est le produit des changements sociaux et historiques du dernier tiers du XIXème siècle. On peut estimer aujourd’hui, que les courants esthétiques issus de l’artisanat et du design accueillent avec bienveillance toutes les formes plastiques revalorisant la notion du kitsch.
Dans cette exposition, nous avons choisi de présenter, en majorité, la production de la période située dans les années 50 et 60 et réalisée dans les ateliers artisanaux de Vallauris. Fabriqués en grandes séries ces objets allaient faire le bonheur des stations touristiques de l’hexagone. Exhumés aujourd’hui ils font l’objet d’attention de la part des commissaires priseurs. Faute de se transformer en œuvre d’art, il n’en est pas moins vrai que ce phénomène de société mérite notre curiosité.
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